Flânerie de Minuit

Juliette Beauregard avait quitté la Grande Salle très tôt, après avoir mangé une assiette de pommes de terre et un morceau de poulet. Elle avait pris un bout de tarte aux fraises à déguster en allant vers la Salle Commune. Lorsqu'elle arriva devant l'heurtoir en forme d'aigle et que celui-ci s'anima, elle répondit sans attendre à la question :

- Excellent.

Elle entra dans la salle commune, qui, pour une fois, ne débordait pas de monde. Le soleil se couchait calmement à l'horizon, et Juliette ne put s'empêcher de s'approcher des baies vitrées pour le comtempler. Elle sourit. C'était bon d'être revenue à Poudlard. Elle laissa échapper un soupir de soulagement, et alla se caler dans un fauteuil moelleux recouvert de chintz, tout près de la cheminée. Elle passa devant le buste de Rowena Serdaigle, y jeta un bref coup d'oeil puis ouvrit son sac. Elle devait rédiger trente-sept centimètre de parchemin pour l'Histoire de la Magie, vingt-trois centimètre pour les Potions, et continuer à s'exercer au Sortilèges d'Attractions pour le cours de Sortilèges. Juliette s'interrogea sur la façon dont elle allait s'y prendre pour réussir à tout terminer dans la soirée, mais après tout, elle se dit qu'elle était à Serdaigle et qu'elle avait de bonnes raisons d'y être.
Lorsqu'il fit complètement nuit dehors et que les étoiles commencèrent à briller, la Salle Commune devint tout à fait silencieuse. Il ne restait que quelques personnes qui bavardaient allégrement dans leur coin, et Juliette avait envie de prendre des risques. Juste une petite fois, je n'ai jamais vu Poudlard de nuit .. Ce pourrait être sympa. Espèrons simplement que je ne croiserai personne. Elle rangea toutes ses affaires dans son sac, et attendit simplement que les autres Serdaigle allent se coucher. L'un d'eux lui adressa un signe de main, auquel Juliette répondu.

Tu ne vas pas te coucher, Juliette ?

demanda-t-il.

- Ah, très bien.

Lorsqu'il eut disparu dans l'escalier, Juliette monta jusqu'au dortoir où elle rangea son sac sur son lit à baldaquin, et redescendit sans bruit dans la Salle Commune. Elle passa à travers la porte, sa baguette à la main. Elle s'enfonça dans le couloir le plus proche, plongé dans la pénombre.

murmura-t-elle.

Elle s'enfonça dans les profondeurs de Poudlard, un frisson parcourant sa nuque quand il lui semblait avoir entendu quelque chose ou quelqu'un. Elle passa devant plusieurs tableaux qui la prièrent d'éteindre cette « fichue lumière », mais elle n'y fit pas attention. Elle ne savait pas vraiment où aller, elle voulait juste se balader un petit peu, et puis rentrer pas trop tard après.

Après avoir assisté à un copieux repas, Noam regagna la salle commune des serpentarts. Il aurait bien aimait un peu de soleil, mais dans les sous-sol, il n’y a pas de fenêtre et l’éclairage de la salle était fait à partie de torche au feu flamboyant vert. Il n’avait plus de devoir à faire, il en était bien content ! Alors que la foule arrivait dans la salle des serpents, il cligna des yeux, les paupières lourdes. Il était fatigué, il fallait qu’il ait se coucher. Il entendit haut et fort la voie qui tous les soirs annonçait que dans dix minutes, les élèves n’auraient plus le droit d’être dans les couloirs. Les élèves commençaient à se presser dans les dortoirs. Il suivit le mouvement et alla se coucher. Vingt minutes plus tard, il sombra dans un sommeil léger. Inutile de préciser que quand il se réveilla deux heures plus tard, il eut l’impression qu’il avait dormit dix minutes. Il regarda l’heure sur sa montre électronique, minuit pile. Il avait le sentiment désagréable d’avoir oublié quelque chose de très important… Il regarda au pied de son lit et vu une feuille, blanche. Il avait oublié de faire sa punition ! Il devait la rendre au concierge aujourd’hui même ! Le seul problème, c’est que le sujet de la punition avait était donné par le professeur de métamorphose, alors, comment remplir une feuille sur les Sartrophame du Sud sans être à la bibliothèque ? C’était impossible, et pour refus de coopération, on risquait de lui flanquer pas mal d’heure de retenue ! Il glissa silencieusement sur le sol prenant sa baguette. Et comme un fantôme, il se retrouva en dehors de la salle commune, direction la bibliothèque… Un souffle froid balaya sa nuque.

« Lumos… »

Une faible lumière jaillit de sa baguette et à l’aide de celle ci, il continua à avancer t’en bien que mal. Il entendit des bruits de pas, devant lui, derrière lui, il ne savait pas trop. Parfois, il entendait des bruits qui étaient purement imaginé par son cerveau mais, … Il y avait quelqu’un d’autre. Dans la lumière de sa baguette apparu une silhouette… Puis un visage. Le garçon sursauta et ne pu retenir un crie…

Juliette ne put elle-même se retenir de sursauter et de crier. Mais son cri était faible, surpris, pas un cri d'horreur. Elle recula d'un pas, brandit sa baguette devant elle, la petite lumière au bout, vers le visage de l'inconnu qu'elle avait failli heurter. Ce visage, elle l'avait certainement croisé dans le chateau sans s'en rendre compte. Etait-il à Serdaigle ? A Gryffondor ? Ou Poufsouffle ? Ou bien encore à Serpentard .. Elle redoutait la dernière idée, priant le ciel pour que ce ne soit pas le cas. « M'enfin, se dit-elle, peut-être qu'il n'est pas comme les autres ? » et une petite voix dans sa tête lui répondit avec un rire sarcastique : « Et si il l'était ? ». Juliette essaya de calmer son souffle et de reprendre ses esprits. Elle ne voulait pas montrer la peur bleue de se retrouver en face du Concierge qu'elle avait eu. Puis, quand elle vit derrière le garçon deux grands yeux jaunes surgirent dans l'obscurité du couloir, et un petit miaulement rauque brisé le silence de la respiration des deux adolescents, la jeune fille crut que c'était la fin.

gémit-elle

Elle jeta un regard vers sa baguette allumée, et murmura Nox pour l'éteindre.

Il entendit en léger décalage avec le sien un crie. Non, en faite, pas de quoi avoir peur, c’était juste une fille. Si ça avait était le concierge, il était bon pour passer un sale quart d’heure ! Dans quelle maison pouvait t-elle être ? Elle ne portait plus sa robe ou il n’arrivait pas à en distinguer les couleurs ! Les réflexions du jeune sorcier durent s’arrêter ici car il entendit des miaulements rauques derrière lui et se retourna, il vu alors deux yeux jaunes semblables à des lumières… La chattes du concierge… La jeune fille émit une plainte. Ce n’était pas la première excurssion nocturne de Noam, et ce n’était certainement pas la dernière ! Il réagit presque à l’instant, il saisit le poigné de la fille te lui souffla d’un ton moqueur car elle était resté immobile.

« Si tu veux avoir des problèmes, reste ici ! »

Mais, non, la jeune fille n’opposa aucune résistances à le suivre. Le problème, la chatte du concierge les avait prit en chasse, elle les collait et ne les lâchait pas d’une semelle…

« Bon, quitte à utiliser les méthodes les plus efficaces, si tu crois que la violence ne résous rien, alors c’est que tu n’a rien compris ! »

Il saisit d’une main le chat et recevant des griffures l’avant bras, il balança le chat le plus loin possible et murmura en même temps à la jeune fille de courir. La chatte pourrait encore les suivre, ce qui rendait l’action veine et inutile mais, en prenant un passage secret, peut-être que…

Juliette n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait lorsqu'elle se retrouva à courir au milieu du couloir, avec la main du garçon refermée sur son poignet. Il l'a lâcha un peu plus loin, à l'angle du premier étage et du deuxième. Elle le vit prendre le chat et le lancer à l'autre bout du couloir, et se surprit à crier d'une voix étrangement aigü :

Heureusement, ou plutôt malheureusement, son doute fut bientôt mis hors de cause lorsqu'elle vit la chatte se relever et foncer dans la direction opposée. Cependant, Juliette n'avait pas vraiment de problème à comprendre où allait la chatte. Ce fut à son tour de saisir le poignet du garçon et à l'entraîner vers le couloir du quatrième étage.

lança-t-elle inutilement.

Lorsqu'ils passèrent à la lumière d'une torche, le blason de Serdaigle brilla sur la robe de la jeune sorcière.

Quand il lança le chat, Noam entendit un petit crie aigu et une plainte. Il n’en compris pas grand chose un vague « …. Fait !……….. Blaisser ! » mais rien de plus. Noam eut juste le temps de voir deux yeux jaunes foncer vers lui et il se sentit tiré par le poigné par une main froide. Il fut perdu quelques instants et après quelques secondes, il reprit ses esprits. Il pouvait s’en sortir, à la limite, si il devait sacrifier la fille, il le ferait. Mais, il était tout près de son billet de sortie, un miroir qu’on pouvait traverser si on savait si prendre. L’inconnue le tiré toujours par le poigné et derrière, la chatte egagnait de la vitesse. Mais elle, normalement, elle ne pourrait pas prendre le passage secret. Au bout du couloir, Noam perçu un éclat brillant, le miroir. Il chuchota à la fille des instructions.

« Tu vois le miroir là bas, c’est notre billet de sortie ! Fonce dedans comme si c’était une porte ouverte, la chatte ne pourra, si mes calculs sont exacts, pas nous suivre. »

Ce qui clochait dans le plan ? Le « Si mes calculs sont exacts » car que la chatte ne puisse pas les suivre, c’était la dernière chose dont il était sûr ! Le tout pour le tout, il prit de l’élan et fonça tête baissée dans le miroir. Un contacte glacé, une douleur, des chuchotements, … Il s’écrasa par terre… Quelque chose, ou quelqu’un s’écrasa sur lui, il grogna, releva la tête et examina la pièce. Un moment, il crut qu’il était dans le couloir mais, il entendit un miaulement de douleur derrière le mur et compris qu’il était hors d’atteinte, maintenant, il ne fallait pas rester là…